Le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs. (François Guizot)

C’est l’été !!
Ma saison préférée commence. On peut dire que l’été s’est installé. On essaie de faire des courants d’air mais ça ne suffit pas. A partir de 30° je me mouille les cheveux si je dois sortir, histoire de garder un peu de fraîcheur avec moi. Je ne les sèche presque pas. S’il y a des gouttes qui tombent sur mes habits, ben tant mieux. Ce n’est vraiment pas gênant ! Au contraire… Dans le frigo on ne tient pas (l’aération n’est pas au top) et la maison à la montagne, on y a renoncé bien que ce soit plus frais là-bas. C’est trop loin, trop fatigant pour y aller et puis de toutes façons, il n’y en a pas, de maison à la montagne !! La chaleur est vraiment violente et on profite du matin ou du soir pour bouger un peu. L’après-midi, on ressemble plus à des larves qu’à des humains mais comme on met des lunettes de soleil (et que ça atténue la vision quand même), on ne s’en aperçoit presque pas !!
Le moral lui, profite bien des 30° (avec courant d’air et lunettes de soleil). Il semble augmenter en même temps que la température. Comme il se trouve dans un environnement où il ne trouve aucune résistance, il règne en maître.  On peut dire que pratiquement toute ma vie, cette date a été vraiment un synonyme de « grand sourire » pour moi. Sauf peut-être les deux ou trois premières années où je me contentais d’agiter les doigts de pied avec application dans mon berceau. Là, je ne peux pas dire que c’était précisément le 21 où je commençais à jubiler. Je ne savais pas compter alors… L’été ça ne voulait rien dire, même si j’appréciais déjà la douce chaleur qui accompagne inévitablement cette saison. Je dis « douce » mais je n’en pense pas moins. Qui dit qu’à Marseille, on exagère toujours ??
La fête du quartier a été annulée  faute de subventions. Une pétition a circulé pour protester contre cet état de fait. J’ai reçu une invitation à aller voir un spectacle de rue. Mais en arrivant au lieu dit, la place vide résonnait des aboiements d’un chien.  Un léger vent tentait vainement de rafraîchir les quelques touristes installés sur les bancs, mais les comédiens devaient être ailleurs. Le soleil dardait implacablement de ses rayons un sol où personne ne se risquait. J’ai donc décidé de rentrer en passant par la rue principale du quartier qui est à l’ombre. De nombreuses boutiques où sont proposées toutes sortes d’objets pour touristes sont ouvertes. Je ne pensais pas en trouver autant ! C’est vrai que le quartier devient un lieu incontournable pour qui veut visiter la ville. C’est vrai aussi que ceux qui viennent sont de plus en plus nombreux. Lorsque je vais faire mes courses, j’essaie toujours de deviner la langue de ceux qui s’interpellent dans la rue et où les r roulés côtoient des mots incompréhensibles. C’est presque devenu un rituel, pour moi tellement il est fréquent. Mais je ne m’attendais pas à trouver les produits et l’ambiance que l’on retrouve sur toute la côte et qui finalement ne sont plus vraiment le reflet d’un lieu mais plutôt le reflet de ce qui se vend le mieux !

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